Je vous vante souvent les mérites de la rédaction web SEO, car ce métier me passionne et est plein d’avantages. Cependant, je ne suis pas une vendeuse de rêve et j’aime aussi parler avec vous des aspects négatifs, quand il y en a. Personnellement, j’ai eu envie de jeter l’éponge plusieurs fois en rédaction web. Déçue ou contrariée, j’ai failli tout arrêter à plusieurs reprises et passer à autre chose. Heureusement, j’ai gardé le cap et j’ai persévéré. Dans cet article, je vous parle de 5 fois où j’ai eu vraiment envie de tout envoyer balader 👋.
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1 – Quand j’ai vécu mes premiers refus
Quand j’ai commencé à démarcher des clients, je n’étais pas franchement prête. Je n’utilise pas de correcteur, je faisais des fautes de styles assez laides et produisait parfois des contenus un peu lourds. De plus, je n’osais pas vraiment me “lâcher” et produisais des textes très formels, qu’il s’agisse d’e-books, de pages fixes ou d’articles de blog. Je n’avais pas conscience de tout cela à l’époque, et je démarchais des prospects sans me poser de questions. J’aimais tellement mon métier de rédactrice web que je ne doutais pas un instant du fait que ce métier soit pour moi.
Je reçois de réponses, et passe plusieurs articles tests avec divers clients. Certains acceptent, joie. Je suis heureuse et je me sens au top de moi même hyper compétente. Et là, c’est la dégringolade. Certains clients qui auraient pu me proposer des missions très intéressantes refusent de collaborer avec moi, car j’ai fait une faute ici ou là, ou encore parce que mon style ne leur convient pas.
Je suis en colère contre moi-même, triste, déçue, au fond du trou. En éternelle susceptible, je me dis que ce n’est pas fait pour moi, que je devrai tout arrêter, que tout cela ne mène nulle part.
Heureusement, je remets les pieds sur terre, je relativise et je me remets en question. Le problème, ce n’est pas la rédaction web : c’est moi, mon étourderie et mon manque d’expérience qui m’ont porté préjudice. Je décide alors de freiner la cadence, et de m’entraîner d’arrache-pied avant de démarcher de nouveau. En quelques semaines, je retrouve le moral, je progresse, et je me sens prête à tenter l’expérience une fois de plus… Et cela fonctionne !
2 – Quand je ne trouvais pas de clients
Je me sens méga prête à trouver de nouvelles collaborations. Je suis motivée à bloc, prête à en découdre, à soulever des montagnes, bref, j’ai l’impression d’avoir mangé du lion et je me lance à corps perdu dans le démarchage clients. Sauf que… Je n’en trouve pas. J’envoie des dizaines de mails, on me snobe totalement. Je précise que je n’en suis pas encore arrivée au module sur le démarchage clients de la formation à la rédaction web SEO de Lucie Rondelet.
Je procède mal, sans le savoir. J’ai vraiment envie de tout arrêter, car je survis plus qu’autre chose avec mon allocation chômage, qui est toute petite. Est-ce que je ne devrais pas retourner au salariat ? Me trouver un job alimentaire mieux payé ? Je me pose des tonnes de questions.
Finalement, je décide une fois de plus de m’armer de courage et de persévérer. Je continue de suivre mes cours, et je mets en place mes propres méthodes pour trouver des clients. Une fois encore, c’est payant : j’ai maintenant un portefeuille client bien rempli et n’accepte plus de nouvelles collaborations. J’ai trouvé des missions régulières et bien payées, et mon planning est complet pour des mois, voire des années.
3 – Quand j’étais surmenée
Quand j’ai débuté en rédaction web, je proposais des tarifs très bas (oui, j’ai tendu le bâton pour me faire battre). Il est donc arrivé un moment où j’ai dû produire un volume de mots assez incroyable et surréaliste pour pouvoir gagner un salaire convenable. Cela m’est arrivé en fin d’année dernière. J’ai jonglé avec une dizaine de missions et travaillé sur de gros volumes d’articles pour gagner 3 000 euros. J’étais très heureuse de percevoir cette somme, mais j’étais complètement épuisée. Le mois suivant, je n’ai rédigé que très peu, car j’étais démotivée et j’avais le cerveau en compote.
Je ne me voyais absolument pas travailler à ce rythme sur le long terme !
Après avoir encore (brièvement) réfléchi à tout arrêté, j’ai tout simplement décidé de faire le tri dans mes clients et de ne garder que ceux qui me payaient convenablement. J’ai également proposé un tarif plus élevé à mes nouveaux clients, tout en restant réaliste. Bingo : je peux maintenant facilement dégager le même salaire en travaillant deux fois moins !
4 – Quand je ne pouvais plus voir mon bureau
J’adore vraiment travailler à domicile, bien que je sois une personne sociable, qui aime sortir. Pourtant, au bout d’un moment, notamment après la période où j’ai dû énormément travailler pour vivre confortablement de la rédaction web, je ne supportais plus d’être seule chez moi. Je ne pouvais plus voir mon bureau en peinture ! J’avais envie d’autre chose, d’aller travailler dehors, mais le temps hivernal ne me motivait pas vraiment.
J’ai donc décidé de prendre du temps pour moi, de m’inscrire à la salle de sport et de sortir au moins une fois par jour, même quelques minutes. Cette nouvelle résolution m’a fait un bien fou. En quelques jours, je me sentais déjà bien mieux, et ne voyait plus mon espace de travail comme un lieu désagréable.
5 – Quand on m’a prise pour une poire 🍐
Oui, on m’a prise pour une poire plus d’une fois. Deux d’entre elles m’ont particulièrement agacée. Le mot agacé est d’ailleurs assez faible, car j’étais dans tous mes états.
On m’a promis des choses, sans jamais les faire
La première fois remonte à il y a quelques mois. Je vous en ai d’ailleurs parlé dans mon article “Mes plus Grosses Erreurs en Rédaction Web”. Une cliente me promettait monts et merveilles et me laissait miroiter la possibilité de gagner beaucoup d’argent, tout en rédigeant sur une thématique qui me plaisait beaucoup. Elle me proposait deux à trois articles de 1 500 mots par semaine, plus 35 fiches produits de 200 mots hebdomadaires. J’étais absolument ravie. Sauf qu’en fin de compte, cette cliente a passé son temps à changer d’avis, à chipoter sur mon tarif, et m’en demandait toujours plus sans dépenser 1 € supplémentaire. Je n’ai jamais vu la couleur des fiches produits, et j’ai même dû baisser mon tarif, grosse erreur ! Résultat, elle m’a prise pour une poire, car quand j’ai cherché à lui faire comprendre que ses méthodes laissaient à désirer, elle a mis fin à notre collaboration. J’étais vraiment blessée et déçue d’avoir mis tant d’énergie et de bonne volonté dans cette collaboration… Pour rien.
On m’a ouvertement menti
La deuxième fois est toute récente. Pour faire court, j’ai failli travailler avec un site web assez connu. Ils m’ont fait passer un article test très étrange, qui n’existe nulle part ailleurs. Je n’ai pas réussi à cerner leurs attentes et leur ai rendu un travail qui ne leur convenait pas. Ils me proposent toutefois de rédiger un VRAI article test, où il ne sera question que de rédaction web SEO pure. Je suis sceptique, mais heureuse qu’on me laisse ma chance sur un travail que je maîtrise et comprends parfaitement. Finalement, la personne avec qui je suis en relation m’annonce que le projet est tombé à l’eau. Dommage, ce sera pour une prochaine fois. Sauf qu’entre temps, j’ai appris qu’ils ont donné le projet à un autre rédacteur. Ce manque de professionnalisme et d’honnêteté m’a mise hors de moi. Finalement, une fois de plus, j’ai relativisé et suis passée à autre chose. C’est un mal pour un bien, car deux jours plus tard, j’ai trouvé deux nouveaux clients réglos et professionnels qui m’ont proposé des missions bien plus intéressantes.
Rédaction web SEO : pourquoi je ne regrette pas d’avoir tenu bon
Malgré toutes ces mésaventures, je continue de croire fermement à mon avenir dans la rédaction web. J’ai connu mon lot de déceptions, comme tout le monde, mais je me suis accrochée. Mauvais clients, surmenage, textes refusés, pas de collaborations en vue, sentiment d’enfermement, je considère que tout cela est derrière moi. Oh, je connaîtrais sans doute de nouvelles déceptions, mais je ne m’en fais pas : je sais qu’il est possible de vivre de la rédaction web avec une bonne dose de motivation. Je ne regrette pas d’avoir tenu bon, car toutes ces “épreuves” m’ont permis de comprendre une chose : “pour pouvoir contempler un arc-en-ciel, il faut d’abord endurer la pluie”. Chacune des fois ou j’ai eu envie de jeter l’éponge et d’abandonner la rédaction web SEO m’a finalement permis de tirer une leçon de mes erreurs et de me remettre en question. Je me suis relevée plus forte, plus motivée et plus sûre de moi. J’ai appris à me méfier de certains clients, à m’organiser pour rester épanouie dans ma vie professionnelle et privée, à démarcher des clients, et à relativiser quand ça ne matche pas avec un prospect. Si vous m’avez lu jusqu’au bout, je vais vous donner un petit conseil : restez optimiste, et voyez le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide. Vos capacités, vos qualités et votre obstination vous permettront d’aller encore plus loin que vous l’avez imaginé.
À vos plumes : Avez-vous déjà eu envie de tout envoyer balader ? Qu’est-ce qui vous a permis de garder le cap et de continuer ?
Merci pour cet article toujours aussi motivant, à ton habitude. 🙂
Pour ma part, j’avais un jour une potentielle cliente qui me proposait un travail régulier et très bien rémunéré (beaucoup plus que mon tarif). On a discuté plusieurs jours puis elle m’a ensuite fait passer un test « étrange » où je devais corriger son mail et donner quelques réalisations dans des thématiques spécifiques. Je me suis appliquée en faisant ce test et après cela, elle ne me donnait plus de nouvelles. Je l’ai alors recontactée pour savoir si le test est concluant et là, elle dit qu’elle a trouvé d’autres rédacteurs plus prometteurs. Une semaine après, elle revient vers moi et me propose de rédiger plusieurs e-books à un tarif VRAIMENT bas. Voilà, on m’a également prise pour une poire et le goût était assez amer. 🙂
Bon courage à toi!
Hello Morgane,
Super cet article comme tous les autres 😉
c’est vraiment chouette ce genre de partage d’expérience car ça permet vraiment de relativiser, de se dire qu’on est un peu tous dans le même panier et que des mauvaises passes, on en connaitra tous ! Le tout est de savoir passer outre, prendre du recul et relever la tête ! Mais c’est vrai que c’est pas évident. Perso, j’ai eu aussi affaire à quelques clients un peu perchés qui ne savaient pas ce qu’ils voulaient, promettaient monts et merveilles pour finalement ne plus jamais donner de nouvelles. La première fois on se remet vraiment en question. Comment accepter d’être prise pour un dindon ? Mais au final, il y a tellement d’autres opportunités intéressantes qu’il faut vraiment ne pas s’attarder sur ces loupés.
Je vis actuellement une expérience avec une cliente qui me donne parfois envie de tout envoyer balader. ça fait des mois que je travaille avec elle et c’est une femme adorable sur le plan perso, pour qui j’ai accepté de rédiger de nombreux articles. Elle n’a pas un gros budget mais la thématique me plait vraiment donc j’ai accepté ses conditions (l’erreur du débutant…). Au final, des textes qui devaient faire 1 000 mots passaient après moultes corrections à plus de 2 000 toujours pour le même tarif. Outre le fait de se remettre en question au vu du nombre de modifications demandées (on a l’impression d’avoir écrit de la m….), je passais un temps fou pour une rémunération au ras des pâquerettes.
Ce qui m’a sauvé, c’est qu’en parallèle, j’ai des clients très satisfaits de mon boulot et qui ne me demandent jamais de correction ou très peu. Donc, ça me confirme bien que le problème ne vient pas de moi mais de la cliente qui ne sait pas ce qu’elle veut.
Et ce qui m’exaspère au plus haut point, c’est que quand tu es exigeant mais que tu payes en conséquence ok, mais avoir le beurre et l’argent du beurre, c’est juste pas possible.
Bref, j’ai recadré les choses récemment avec cette cliente car elle apprécie mon style. Pour éviter les débordements, je lui fait valider un plan et proposé des tarifs pas tranche de nombre de mots. Elle a validé et lorsque je lui ai rendu mon article, elle a remis en cause mon style qu’elle ne reconnaissait pas et a dit qu’elle allait procéder à quelques modifications dans la structure. Une nouvelle fois, mon article de 1 300 mots à la base est passé à 2 200 (en restant sur le tarif de la tranche de base 🙁 ) ! Et là où j’ai encore fait une erreur (on ne se refait pas), c’est que j’ai été touchée quand elle a remis en cause mon style et je me suis remise en question. Alors qu’au final, c’était seulement un prétexte. Bref, je pense adopter la loi de pareto et mettre un point final à cette collaboration qui me demande trop de temps et d’énergie pour pas grand chose !
Bon courage et à +
Carine
Coucou Carine !
Merci pour ce partage d’expérience. Je pense qu’on tombe tous à un moment à un autre sur des clients
chiantsdifficiles ou en mode girouette. La pilule est dure à encaisser, c’est certain ! Surtout que quand la thématique nous plaît, on a pas envie de lâcher l’affaire… Je pense que tu as raison de vouloir mettre fin à cette collaboration. Cela te laissera sans doute un goût amer au début, mais plus tard, tu le vivras comme une véritable libération. Comme on dit, trop bon, trop con… Quand on est trop gentils, on nous prend pour des dindons comme tu dis (soit dit en passant j’adore l’expression ^^).Ce qui est le plus rageant avec ce type de clients, c’est qu’il ne se remettent pas en question, et feront sans doute la même chose à d’autres…
Je te souhaite beaucoup de courage et plein de nouveaux clients réglos dans les mois à venir 😘😘